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Le parapluie cantalien

 

      

       Même si l'origine du phénomène reste un peu floue, il semblerait qu'à l'heure du désenclavement des zones montagneuses les échanges commerciaux aient fait d'Aurillac, la capitale française du parapluie. Quelques décennies plus tard, de grosses manufactures de parapluie ont contribué à l'âge d'or industriel de la préfecture cantalienne. Aujourd'hui encore, on dénombre 2 fabriques sur Aurillac (Piganiol, Sauvagnat), un peu trop mécanisées pour l'hexactitude, mais qui méritent bien un label made in France. Du côté de Neussargues, à quelques 60 kilomètres de là, il subsiste un artisan qui n'a jamais fait appel aux machines. Chez Georges Bressange tout est fabriqué à la main et cela depuis près de 60 ans! Si l'homme reste discret sur son âge, son ancienneté dans le métier lui accorderait un droit à la retraite bien mérité. Mais il continue à fabriquer des pièces qui seront commercialisées dans des boutiques spécialisées de Paris. Toujours alerte au Printemps 2015, il se rend régulièrement à la capitale pour prendre ses commandes. Depuis son atelier où les contreforts de la chaine des Puys offrent une vue imprenable, M. Bressange confie volontiers que les temps sont durs et il semblerait que son savoir-faire soit contraint de s'arrêter après lui. Danielle, son assistante, a répertorié vingt-sept étapes pour arriver au parapluie fini. Elle s'en va d'ailleurs monter une pièce dans un ballet de gestes précis et calculés au millimètre. Toiles d'Italie, manches de Thiers, tout est cousu, coupé, vérifié sur place. L'atelier produit des pièces uniques à usage multiples. Ici on fabrique des parapluies pour la vie et si l'on revient c'est pour un cadeau ou parce que l'on est collectionneur!

 

En savoir plus

Pour de plus amples infos, ICI un petit lien vers l'histoire du parapluie cantalien.

Les coordonnées de la fabrique de Mr Bressange: 04.71.20.50.26

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