Itinéraire d'une noix berrichonne
Pénétrer dans la salle de production de l'huilerie d'Auron, c'est un peu comme franchir une porte temporelle. Nous voilà dans les années 20, lorsque l'huilerie s’établissait sur les rives du canal du Berry. Depuis, machines et savoir-faire n'ont que très peu évolué. Aujourd'hui c'est Sébastien Leprêtre, le gardien du temple. Nous sommes à Dun sur Auron, en plein Berry, une terre fertile pour les noyers. Un peu comme les pressoirs à jus des villages alsaciens, l'huilerie fonctionne en grande partie grâce aux habitants de la région. Après de longues soirées passées à monder les noix, ils viennent déposer leurs cerneaux au pied de la grande roue pour les récupérer sous forme liquide. Les cerneaux sont d'abord moulus puis torréfiés avant d'être pressés. Les clients peuvent être nombreux lors de la pleine saison qui court de novembre à mars. Le reste de l'année, l'huilerie produit ses propres bouteilles en puisant dans son stock réfrigéré. Celles-ci se retrouveront ensuite dans les échoppes berrichonnes afin que les clients/récoltants retrouvent le goût de l'huile d'Auron une fois leur stock personnel épuisé. En reprenant la petite fabrique il y a peu, Ondine et Samuel ont insufflé un vent nouveau sur la commercialisation. Les huiles d'Auron s'ouvrent au marché français et étranger. Dans la gamme, on retrouve aussi de l'huile de noisette et des huiles de tournesol ou de colza toujours agrémentées d'un parfum coquin...



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